Paul Magnette plaide pour une réouverture de tout l'horeca début mai

Le président du PS, Paul Magnette, a plaidé mercredi, à quelques heures d'un comité de concertation consacré à la gestion de la crise sanitaire, pour le «respect des engagements» pris par les autorités, notamment en faveur de l'horeca et du secteur culturel.
par
sebastien.paulus
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«Nous (socialistes francophones), on plaide depuis le début pour que les engagements qui ont été pris soient tenus», a-t-il affirmé lors de l'émission matinale de la radio Bel-RTL.

M. Magnette a cité les dates convenues lors de précédents comités de concertation (Codeco), qui prévoyaient la reprise des cours dans les écoles le 19 avril, la réouverture des métiers de contact le 26 et celle ce l'horeca début mai.

Respecter ses engagements

«Tenons les engagements qui ont été pris. Il est important que l'adhésion de la population aux mesures (prises par les autorités) soit confortée. Et là, on n'y est plus», a-t-il fait valoir, en citant une enquête réalisée par Sciensano, l'Institut de santé publique, sur le moral des Belges après plus d'un an de crise sanitaire.

M. Magnette a une nouvelle fois plaidé en faveur d'une réouverture au moins partielle de l'horeca début mai, mais pas nécessairement le 1er. «Si on veut dire 'pas le 1er parce qu'on ne veut pas faire plaisir aux socialistes, parce que c'est la fête du travail', mon dieu je ne vais pas m'accrocher à un symbole. Disons alors le 3» mai», a-t-il dit.

«A priori, c'est tout l'horeca» qui doit rouvrir début mai, a poursuivi le président du PS, tout en admettant qu'il était plus facile de gérer la situation en extérieur, sur les terrasses, où le risque de contamination au coronavirus est moindre.

Un débat houleux

La question de la réouverture des établissements du secteur horeca à la date du 8 mai a été évoquée au sein du comité ministériel restreint (le «kern» fédéral), qui n'a pas pris de décision, selon le président du PS. «Il n'y a pas eu d'accord, il y a eu une première discussion», a-t-il souligné.

Il a rappelé que le conseil des ministres fédéral n'était qu'"une partie» du comité de concertation, où siègent également deux ministres-présidents PS, Elio Di Rupo pour la Région wallonne et Rudi Vervoort pour la Région bruxelloise.

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