La Flandre revient à 20% de cours en présentiel dans le supérieur

Le ministre flamand de l'Enseignement Ben Weyts et les acteurs du supérieur se sont accordés sur une proposition commune concernant la rentrée du 19 avril dans le nord du pays, a communiqué le ministre N-VA mardi en fin d'après-midi. Selon leur vision des choses, on retournerait aux règles qui étaient en vigueur dans les universités et hautes écoles avant la «pause de Pâques» décrétée fin mars par le Comité de concertation.
par
sebastien.paulus
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Cela signifie permettre aux étudiants des cours en «présentiel» équivalant à un jour sur la semaine (ou deux demi-journées), ce qui correspond à un taux d'occupation du campus de 20% maximum. La même volonté est exprimée côté francophone par la ministre compétente Valérie Glatigny. Cette dernière avait transmis aux établissements dès le début du mois d'avril les modalités d'une probable reprise partielle à 20% en présentiel à partir du 19 avril, pour leur permettre de préparer cette rentrée.

Le ministre Weyts évoque depuis plusieurs semaines déjà sa volonté d'utiliser aussi de manière «massive» les autotests dans l'enseignement, pour permettre de reprendre le chemin des classes et auditoires. Cela va se concrétiser: Ben Weyts a annoncé mardi que la Flandre prévoira à partir du mois de mai 200.000 autotests par semaine pour le supérieur, l'enseignement pour adultes et l'enseignement artistique à horaire réduit, soit les formes d'enseignement officiel qui ne sont pas couvertes par l'obligation scolaire. Ces tests seront destinés au personnel, pour qu'il se teste lui-même «deux fois par semaine».

Un projet pilote

Du côté de la Fédération Wallonie-Bruxelles, on se prépare également à déployer des tests à grande échelle dans le supérieur, signale le cabinet de la ministre Glatigny mardi soir. Un projet pilote est «en cours de finalisation», qui prévoit des tests salivaires pour tous les «établissements d'enseignement supérieur (hautes écoles, enseignement supérieur des arts) et de promotion sociale» pour permettre un «testing non-systématique et volontaire (par exemple en cas de suspicion de contamination)».

Le 24 mars, le Comité de concertation rassemblant gouvernement fédéral et entités fédérées avait décidé de suspendre les cours de tous les niveaux d'enseignement du 29 mars au 2 avril inclus, soit la semaine précédant les vacances de Pâques. Cet arrêt de trois semaines complètes devait permettre de forcer à la baisse les courbes de l'épidémie.

Le Comité de concertation se réunit une nouvelle fois mercredi, et devrait valider différentes mesures pour encadrer la reprise des cours le 19 avril.