"The Serpent": Tahar Rahim magistral en tueur en série
Diffusée en janvier sur la BBC, «The Serpent» arrive aujourd'hui sur Netflix. La série est basée sur l'histoire vraie de Charles Sobhraj, un escroc devenu tueur en série. L'homme se faisait passer pour un négociant en pierres précieuses et piégeait des touristes sur le «Hippie Trail» asiatique en les droguant avant de les tuer.
Charles Sobhraj et sa compagne Marie-Andrée Leclerc, alias Monique (Jenna Coleman), sont accusés d'une série de meurtres perpétrés entre 1975 et 1976. La série met en avant les tentatives du diplomate néerlandais Herman Knippenberg (Billy Howle) pour traduire le criminel en justice. Mais «Le Serpent» ne cesse de passer entre les mailles du filet. Il sera finalement condamné à la prison à vie en 2004.
Une prestation glaciale
L'esthétique de la série est très réussie et nous plonge dans une ambiance seventies, à Bangkok. «The Serpent» commence lentement et prend le temps de nous mettre en situation. Mais très vite, nous sommes happés par le duo formé par Jenna Coleman et Tahar Rahim dont le jeu, glacial, est magistral.
La construction narrative de la série est aussi très brillante, avec des va-et-vient entre plusieurs périodes qui s'entrecroisent. Le venin est distillé petit à petit et il finit par nous contaminer entièrement. On regrettera peut-être un léger manque de tension mais la qualité du casting nous le fait oublier.