Plusieurs projets de trains de nuit à l'étude en Belgique

Des discussions sont en cours entre différents acteurs à propos de la possibilité de développer des trains de nuit de et vers la Belgique, a indiqué mardi le ministre de la Mobilité Georges Gilkinet (Ecolo) en commission de la Chambre.
par
Clement
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«La SNCB est actuellement en pourparlers avec différentes parties intéressées par les trains de nuit. La SNCB réfléchit à la manière dont la collaboration peut être organisée», a expliqué le ministre.

La compagnie ferroviaire belge pourrait par exemple mobiliser du personnel ou encore des locomotives et participer à la vente des billets. Mais la SNCB ne dispose plus de voitures-couchettes et ne prévoit pas d'en acquérir, a-t-il ajouté. M.Gilkinet a donné quelques exemples de potentielles liaisons ferroviaires de nuit. Certains de ces projets ont déjà été rendus publics.

Le ministre a notamment cité le projet European Sleeper, développé par deux particuliers néerlandais. Ceux-ci ambitionnent de faire rouler un train de nuit au départ des Pays-Bas et de la Belgique vers une destination qu'ils devraient annoncer d'ici peu. Des contacts ont été pris entre les initiateurs et le SPF Mobilité d'une part, ainsi qu'Infrabel d'autre part. «Ils demanderont probablement des sillons sur le réseau belge au printemps», a-t-il précisé.

"Progresser le plus rapidement possible"

Le ministre a ajouté que la liaison de nuit entre Bruxelles et la ville suédoise de Malmö était également à l'ordre du jour. «Des discussions ont déjà eu lieu.» Pour cette liaison, l'été 2022 a déjà été annoncé. Le vice-Premier Ecolo a aussi cité le «projet Paris-Berlin». A la fin de l'année derrière, un train de nuit Bruxelles-Berlin était évoqué pour la fin 2023 dans ce contexte.

«Je souhaite encourager le SPF Mobilité et la SNCB à prendre part aux différentes initiatives en cours. La volonté est là pour progresser le plus rapidement possible», a conclu Georges Gilkinet.

Le ministre n'a pas exclu la mobilisation de subsides pour ces nouvelles liaisons ferroviaires, soulignant toutefois que les liaisons internationales actuelles fonctionnaient sans ces montants.