Les pharmaciens se préparent à vendre les autotests

À partir du 6 avril, les pharmaciens seront autorisés à vendre des tests rapides de dépistage du coronavirus, dont les utilisateurs pourront user seuls sans l'aide d'un médecin ou d'un infirmier.
par
Clement
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Ces autotests - qui coûteront 7 à 8 euros - sont équipés d'écouvillons plus épais que ceux du test PCR, qui ne doivent être insérés qu'à deux centimètres de profondeur dans chaque narine. Ainsi effectué, le test présente ensuite des bandes qui permettent d'en lire le résultat.

Les personnes bénéficiant de l'intervention majorée (BIM) pourront acheter deux tests à 1 euro par semaine et pour chaque membre de leur famille. «J'espère que les gens ne feront pas la file à la pharmacie mardi», a averti le porte-parole de l'Association pharmaceutique belge (APB), Georges Verpraet. «Tout le monde ne sera pas en mesure d'utiliser un autotest à tout moment.»

«Sur le plan logistique, tout n'est pas encore organisé, mais les pharmaciens sont prêts», explique M. Verpraet. «Nous les avons informés des différents tests depuis septembre. Ils ont également déjà participé à des sessions de formation en ligne.»

Seulement en cas de besoin

Les pharmaciens expliqueront à leurs clients comment fonctionnent ces autotests et dans quels cas il faut les utiliser. Ils leur indiqueront également ce qu'il faut faire et ne pas faire en fonction du résultat.

«Je suppose qu'il y aura suffisamment d'autotests», ajoute le porte-parole de l'APB, selon qui il est inutile de constituer des stocks. «C'est pourquoi je lance cet appel: ne faites pas d'autotest avant d'en avoir besoin».

Entretemps, l'Agence fédérale des Médicaments et des Produits de Santé (AFMPS) a approuvé le mise en vente de deux modèles, distribués par Roche et par Biosynex.