Voici comment les commerces non-essentiels vont fonctionner

Les commerces non-essentiels vont devoir s'adapter et fonctionner sous forme de rendez-vous ou de click&collect à partir de samedi, a décidé le comité de concertation mercredi dernier. Si la mesure semble assez claire de prime à bord, elle pose toutefois une série de questions, auxquelles le ministre de l'Economie Pierre-Yves Dermagne tente de répondre actuellement. "Les protocoles sont en cours d'adaptation avec le SPF Economie", explique-t-il à nos confrères de la DH.

Ainsi, on devrait donc y voir plus clair dans le courant de la journée, par le biais d'un arrêté ministériel qui définira les mesures. Difficile toutefois de s'adapter à ces restrictions d'ici samedi pour les commerçants qui découvriront les nouvelles règles en vigueur dans la journée.

Le modèle hollandais

Mais ce qu'Alexander De Croo veut, Alexander De Croo l'a et il a tenu à se montrer rassurant en expliquant que le système fonctionnait très bien aux Pays-Bas. Force est de constater lorsque l'on se rend sur les sites web des enseignes de premier plan que la machine est effectivement bien huilée, puisqu'il est tout de suite proposé de prendre rendez-vous, avec les disponibilités restantes.

Ainsi, les clients de Mediamarkt peuvent, chez nos voisins, choisir le type d'articles sur lesquels il souhaite se renseigner, afin de gérer les flux dans les rayons. Côté Ikea, on limite le temps de visite à 45 minutes et un rendez-vous doit bien souvent être pris quatre heures à l'avance.

Quid des petits commerçants?

A voir donc si ce système peut s'appliquer chez nous, mais les grandes chaînes de magasin devraient rapidement aménager un mode de fonctionnement similaire une fois que l'arrêté ministériel sera tombé. Ce sera certainement plus difficile à mettre en place pour les petits commerçants. Reste à voir si une preuve de rendez-vous sera nécessaire ou si un registre devra être fourni par ces magasins...

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