Atteint d'un cancer, il cherche un ami de longue date pour l'inclure dans son testament

Âgé de 75 ans, Verne McLean est atteint d'un cancer depuis 2018. Celui-ci cherche désespérément un ami rencontré lorsqu'il travaillait en Lybie en 1979. Assez bien loti, il souhaite lui léguer une partie de son patrimoine, lui qui est brouillé avec sa famille depuis longtemps.
par
sebastien.paulus
Temps de lecture 2 min.

Un Britannique de 75 ans, atteint d'un cancer de la prostate, recherche un ami de longue date rencontré en Libye pour l'inclure dans son testament. Verne McLean travaillait comme grutier en Libye en 1979. Là-bas, il s'est lié d'amitié avec un Philippin, appelé Mar, qui le servait toujours généreusement lors des repas sur les temps de midi.

Mais le végétarien a été affecté dans un autre pays et le contrat de Mar a pris fin, ce qui l'a obligé à retourner aux Philippines. Lorsque M. McLean est rentré chez lui à Birmingham, il a investi ses économies dans l'immobilier et possède aujourd'hui un patrimoine estimé à 550.000 €. Mais ne sachant pas à qui léguer ses biens, le Britannique est à la recherche de son ami d'époque.

"Je suis raisonnablement bien loti. En fait, je suis assez aisé, sans être multimillionnaire. Je suis à l'aise", explique M. McLean, avec le sourire. Si l'on pourrait penser qu'il lèguerait ses biens à sa familles, celui-ci raconte qu'ils n'ont pas été là au moment où il avait besoin de leur aide. "C'est à ce moment-là que j'ai pensé : 'Eh bien, je vais le donner à quelqu'un d'autre qui le mérite'."

Qui a vu Mar?

Désormais, le Britannique tente à tout prix de trouver Mar, pour lui donner 10% de ses biens: "La personnalité de Mar brille. C'était un garçon sage. Absolument brillant. Toujours souriant, toujours en train de plaisanter. Quand on allait chez lui, il avait l'âme en fête." Mais leur dernier contact remonte à 1984, et ce retraité ne sait pas comment il pourrait le retrouver...

"Je ne t'ai jamais vraiment oublié. Tout ce que je peux dire, c'est que je te souhaite le meilleur pour l'avenir. Si tu souhaites reprendre contact avec moi, tu sais comment me retrouver et cela ne dépend que de toi, mais cela me plairait beaucoup", conclut le Britannique.

Lire aussi: Il laisse son héritage à… 50 chats