Un enfant de 2 ans battu à mort par son beau-père, sa mère n'intervient pas

Mason, un petit garçon de 21 mois, a été laissé à l'agonie après avoir été battu par son beau-père. Sa mère n'est pas intervenue, pas plus que les services de protection de l'enfance, qui suivaient pourtant la famille depuis des mois.
par
oriane.renette
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Âgé d'à peine un an, Mason est décédé après une lente agonie. Victime d'un beau-père violent, celui-ci l'a tabassé jusqu'à ce que ses intestins se déchirent et que ses os se brisent, rapporte le Sun. La mère, pourtant présente au domicile familial du Queensland (Australie), a laissé son propre fils s'éteindre dans une souffrance atroce.

Un drame qui aurait pu être évité

Mason était déshydraté, fiévreux, léthargique et souffrait d'un « niveau de respiration et de conscience insuffisant » mais aurait pu survivre, selon un médecin légiste, cité par le quotidien britannique. Mais quand son beau-père s'est finalement décidé à appeler une ambulance, il était déjà trop tard. Le petit corps de Mason montrait déjà des signes de rigidité cadavérique.

Mason portait également le signe de graves blessures antérieures qui n'avaient pas été soignées. Les services de protection de l'enfance connaissaient pourtant la famille depuis la naissance du garçon. Or, leurs agents ne leur ont rendu qu'une seule visite.

L'échec des services sociaux

D'après l'enquête qui a suivi cette tragédie, la gestion du dossier de Mason par les services sociaux a été un « échec sur presque tous les plans ».

À l'époque des faits, cinq agents avaient été réprimandés verbalement et trois autres avaient démissionné avant que des mesures disciplinaires ne soient prises à leur encontre. Compte tenu de la gravité de la situation et de leurs manquements, ces mesures étaient totalement insuffisantes, conclut un rapport de la commission du service public. « Certains employés auraient dû être licenciés. D'autres auraient dû être rétrogradés », a souligné le directeur de la commission.

La mère et son compagnon, quant à eux, ont tous deux été jugés et emprisonnés pour homicide involontaire. D'après la juge Holmes, l'homme, addict au crack, était sous l'influence de la drogue à l'époque des faits.

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