Le projet-pilote d'auto-dépistage salivaire des enseignants a commencé

La ministre de l'Education Caroline Désir (PS) a donné mardi à Auderghem (Bruxelles) le coup d'envoi d'un projet-pilote de dépistage des enseignants en Fédération Wallonie-Bruxelles pour déceler rapidement toute contamination au coronavirus dans une école.
par
Clement
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Quelque 1.500 enseignants d'une vingtaine d'établissements sont ainsi invités, sur base volontaire, à s'auto-prélever une fois par semaine un échantillon de salive qu'ils ramèneront à leur école. Ce prélèvement sera acheminé dans l'après-midi même dans un laboratoire où il sera soumis à un test PCR.

Un sms avertira l'enseignant du résultat dès le lendemain matin au plus tard. Si le test est positif, le membre du personnel concerné devra se mettre en isolement et les services de santé pourront intervenir, activer le tracing et prendre les mesures nécessaires dans l'école pour éviter la propagation du virus, selon les protocoles en vigueur.

Ce projet-pilote, qui est aussi mené en Flandre, aura une durée de six semaines. S'il est concluant, il devrait être étendu après Pâques à l'ensemble des 2.700 écoles fondamentales et secondaires que compte la Wallonie et Bruxelles.

Rouvrir les écoles

Ces prélèvements réguliers doivent permettre de détecter rapidement d'éventuelles infections, et éviter ainsi que le virus ne se propage dans les classes des enseignants concernés. Cette stratégie s'inscrit dans la volonté de rouvrir rapidement à 100% toutes les écoles tout en veillant à la sécurité de tous.

Les organisateurs tablent sur un taux de participation des enseignants à hauteur de 60% des effectifs.

L'opération, qui se fait en partenariat avec l'ULiège, a un coût nul pour la Fédération Wallonie-Bruxelles, celle-ci se contentant de mettre des chauffeurs à disposition pour assurer le transport des kits de prélèvement.