Smartphone au volant : une extension de la loi est en cours

La ministre de l'Intérieur Annelies Verlinden (CD&V) souhaiterait que la législation sur les distractions au volant, portant notamment sur l'utilisation du téléphone portable, soit remaniée afin que tout usage d'appareils non fixés au véhicule soit désormais interdit, a-t-elle déclaré jeudi lors d'une opération de contrôle à Brasschaat (Anvers). Son collègue Jef Van den Bergh, député CD&V, a récemment soumis un projet de loi allant dans ce sens, espérant qu'il puisse être examiné avant l'été.
par
oriane.renette
Temps de lecture 2 min.

Les statistiques montrent que la distraction est un élément majeur lié aux accidents de la route, pouvant même causer la mort, pointe Annelies Verlinden.

Selon les enquêtes menées par l'Institut Vias, les distractions au volant sont responsables de 10 à 12% des accidents mortels ou avec blessés. Une étude comportementale, également réalisée par Vias, révèle qu'un conducteur de moins de 35 ans sur cinq utilise son téléphone portable au volant. «Nous nous servons de notre smartphone à tout moment et en tout lieu, et même au volant», déplore Mme Verlinden. «Les chiffres prouvent à quel point c'est dangereux et qu'il faut y mettre un terme.»

Tous les appareils visés

L'utilisation d'un téléphone portable au volant est interdite, on le sait. Mais une extension de la loi est nécessaire, estiment Annelies Verlinden et le député Jef Van den Bergh. «Nous sommes face à des réglementations dépassées, datant d'il y a plus de vingt ans, et qui avaient pour but d'éviter que l'on conduise en téléphonant, mais aujourd'hui vous avez des smartphones, des tablettes, des liseuses... Le nouveau projet de loi prévoit d'interdire l'utilisation, au volant, de tous ces appareils électroniques dotés d'un écran. Même si un appareil fixé au véhicule pourra toujours être utilisé».

Lire aussi : Volvo ne produira plus que des voitures électriques vendues en ligne d'ici 2030