Elio Di Rupo craint une troisième vague "terrible"

Ce vendredi, le comité de concertation a reporté sa décision sur d'éventuels assouplissements, expliquant que les chiffres étaient trop mauvais pour le permettre. Au lendemain de cette réunion, Elio Di Rupo s'est exprimé sur le plateau de RTL-TVI à propos de la situation épidémiologique du pays.
par
sebastien.paulus
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Le comité de concertation s'est réuni une nouvelle fois vendredi à 14h00 avec le Premier ministre, les principaux membres du gouvernement fédéral et les ministres-présidents des entités fédérées. Les dirigeants ont finalement décidé de reporter leurs décisions à la semaine prochaine.

Toutefois, bonne nouvelle pour les métiers de contact qui pourront d'ores et déjà rouvrir lundi. Les esthéticiens, les instituts de beauté, les bancs solaires non automatisés, les pédicures non-médicales, les manucures, les salons de tatouage, le piercing et les salons de massage font partie des professions concernées, en plus de l'acupuncture, la réflexologie et le shiatsu.

Par ailleurs, le couvre-feu en Wallonie sera aligné sur ce que prévoit l'arrêté ministériel, c'est-à-dire qu'il s'appliquera de 24h à 5h. A Bruxelles, il restera en revanche d'application de manière inchangée, c'est-à-dire de 22h à 6h.

"Ca va être terrible"

Elio Di Rupo était invité sur le plateau du JT de RTL-TVI pour commenter la situation. “La question que nous nous posons est la suivante: ces chiffres, qui sont tout de même alarmants, ces augmentations, est-ce le début d'une troisième vague? Si c'est le cas, malheureusement ça va être terrible", s'est-il inquiété. "Si en revanche, c'est une fausse alerte, que ces nombres se stabilisent, voir descendent, alors nous reprendrons notre bâton de pèlerin la semaine prochaine, en donnant des perspectives."

Le ministre-président wallon a également expliqué que les profils se diversifiaient dans nos hôpitaux: "Aujourd'hui, dans les hospitalisations, il n'y a plus uniquement des personnes âgées. D'ailleurs, les personnes des maisons de repos et de soins sont très peu nombreuses. Ce sont des gens qui ont 60 ans, 50 ans, 40 ans, et même des jeunes."

Encore un peu de patience!

Il faudra donc faire preuve d'un peu plus de patience avant de retrouver certaines de nos libertés: "Nous allons observer très attentivement les chiffres durant une semaine, en espérant que nous ne sommes pas dans la troisième vague, et alors on pourra avec sérénité ouvrir par vagues. Une vague au mois de mars, une vague au mois d'avril et une au mois de mai."

Elio Di Rupo est finalement revenu sur la situation de l'horeca, se disant favorable à une réouverture en deux phases: "Une phase où on ouvrirait à l'extérieur et en étant assis, pour éviter que les gens ne soient pas les uns sur les autres. Et puis, un peu plus tard, à l'intérieur."