Vers un retour progressif à l'école : «on souhaite que tous les élèves soient à 100 % à l'école après Pâques»

Dans les colonnes de Sud Presse ce samedi, la ministre de l'Éducation Caroline Désir (PS) a exprimé son souhait d'un retour progressif des élèves à l'école. Elle espère revenir à 100% des cours en présentiel après les vacances de Pâques.
par
oriane.renette
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Voilà des semaines que des milliers d'élèves alternent entre cours en présentiel et cours à la maison. Pour la ministre de l'Education Caroline Désir, il est temps d'envisager un retour progressif vers les écoles : « la situation devient trop longue : 11 semaines d'hybridation déjà, c'est dur. » Toutefois, il est essentiel d'avancer avec prudence. « Je ne veux pas confondre vitesse et précipitation », assure-t-elle dans un entretien paru ce samedi dans Sud Presse.

« Un retour progressif et évalué »

L'enseignement sera sur la table du prochain comité de concertation, le 26 février. La Ministre travaille en ce moment avec les experts afin de définir un schéma de sortie du système hybride.  

« J'espère pouvoir faire revenir au moins partiellement les élèves en hybridation à temps plein à l'école avant Pâques. Ce sera un retour progressif et évalué », dit-elle. « Mon souhait et celui du gouvernement : que tous soient à 100 % à l'école après Pâques ».

La socialiste souligne en outre que la situation sanitaire est plutôt bonne dans la plupart des établissements scolaires : « on n'a jamais dépassé les 30 fermetures, environ 1 % des 2.700 établissements existants. Deux sur trois pour raisons sanitaires, le tiers restant car les absences posaient de trop gros problèmes organisationnels. »

"Peu de pays l'ont fait"

Estimant que l'on a atteint les limites du système hybride, tant pour les enseignants que pour les élèves, Caroline Désir insiste sur « le travail formidable » réalisé par les écoles.

« C'est clairement difficile, mais nous pouvons être collectivement fiers d'avoir gardé les écoles ouvertes depuis septembre, comme peu de pays l'ont fait en Europe. Et ça, on le doit d'abord aux équipes éducatives au front depuis septembre, dans des circonstances difficiles. » 

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