Une Saint-Valentin particulièrement douloureuse pour les célibataires ?

Sale temps pour les célibataires qui vont devoir se coltiner, cette année encore, les regards compatissants de celles et ceux qui - eux - célèbreront l'amour le 14 février prochain. Car ils sont nombreux à se sentir jugés à l'approche de cette date fatidique, autant encensée que critiquée. Et vous, comment appréhendez-vous la Saint-Valentin ? 
par
sebastien.paulus
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Vivre la Saint-Valentin en tant que célibataire est loin d'être évident. Et si la plupart n'ont que faire de l'opinion d'autrui, quatre célibataires français sur dix avouent se sentir davantage jugés sur leur situation amoureuse à l'approche de cette fête placée sous le signe du romantisme, d'après un sondage réalisé par l'application de rencontre Happn. Une situation qui n'est pas des plus faciles à gérer, surtout en cas de rupture récente, mais qui n'empêche pas les célibataires de vouloir célébrer l'amour.

Plus de quatre sondés sur dix (44%) affirment que cette journée demeure essentielle pour fêter l'amour, même si une partie du panel souhaiterait la fêter de la même façon qu'ils soient en couple ou solo (45%). Finalement, ils sont nombreux à considérer que ce ne sont pas les amoureux mais l'amour qui devrait être célébré (41%).

Il faut dire que cette Saint-Valentin se déroule dans le contexte particulier de la crise sanitaire, et que l'année 2020 a été éprouvante sur le plan sentimental. Près des deux tiers des personnes interrogées (62%) confient que la pandémie a affecté leur vie amoureuse, et 50% d'entre elles disent avoir été confrontées à une rupture l'an dernier - la Covid-19 étant responsable pour un célibataire sur cinq.

Et ailleurs dans le monde?

Les célibataires français ne sont pas les seuls à se sentir jugés à l'approche du 14 février; c'est également le cas des Allemands (43%) et des Suédois (42%). Et si, malgré tout, les habitants de l'Hexagone voient cette journée comme indispensable pour célébrer l'amour, les Italiens (44%), les Néerlandais (42%) et les Argentins (35%) sont beaucoup moins indulgents avec cette fête qu'ils jugent "commerciale" et "ringarde".

Dans certains pays, il n'est pas non plus question de changer le fondement même de la Saint-Valentin, à savoir fêter les amoureux. Les Danois (48%) et les Allemands (42%) n'échangeraient pour rien au monde les codes traditionnels de cette journée pour une version modernisée.

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