Vandenbroucke ferme la porte à une reprise de l'horeca début mars

Ce vendredi, les autorités ont décidé d'une série d'assouplissements, à commencer par la réouverture des salons de coiffure, lors du Comité de concertation. Au lendemain de cette annonce, Vandenbroucke a indiqué qu'il était "impensable" de relancer l'horeca dès le mois de mars...
par
sebastien.paulus
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Ce vendredi, les autorités se réunissaient une nouvelle fois pour discuter de la situation épidémiologique du pays. Les coiffeurs peuvent enfin souffler puisqu'ils pourront reprendre du service le 13 février prochain. Les parcs animaliers pourront également rouvrir à partir de la même date. Par ailleurs, les autorités ont donné aux experts la mission d'établir une feuille de route avec un calendrier clair en ce qui concerne les assouplissements.

Au lendemain de ces annonces, le ministre de la Santé Frank Vandenbroucke a toutefois tenu à mettre les choses au clair au micro de la matinale de Radio 1. Il a abordé la situation de l'horeca, en expliquant qu'il était tout bonnement "impensable" de relancer le secteur dès le début du mois de mars.

Ne pas donner de faux espoirs

"Je comprends les exploitants de cafés et de restaurants, c'est horrible. Mais la pire chose que vous puissiez faire en ce moment est de donner de faux espoirs à ces gens. Une ouverture le 1er mars est totalement impensable", a-t-il expliqué, rendant clair le fait que nous ne sommes pas au début d'une série d'assouplissements.

Le ministre a également expliqué qu'il partageait l'avis des experts du GEMS: "J'ai en partie le même sentiment que les experts. Si vous avez plus de contacts, cela signifie plus de risques. C'est aussi la raison pour laquelle nous prenons des mesures."

Frank Vandenbroucke a aussi fait le point sur l'avancement de la campagne de vaccination belge. "Nous ne serons pas en mesure de dire d'ici 14 jours quand le groupe des personnes vulnérables sera vacciné. Nous ne devrions pas attendre que tout le monde - même les jeunes de 18 ans - soit vacciné pour assouplir les mesures. Mais nous devons le faire étape par étape. Ce n'est pas parce que vous êtes vacciné que vous êtes en sécurité", a détaillé le ministre.

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