Selon Erika Vlieghe, il est encore trop tôt pour envisager des assouplissements

L'infectiologue et présidente du Gems (le Groupe d'experts pour la stratégie de gestion du Covid-19) Erika Vlieghe estime que la situation est «trop fragile» pour envisager des assouplissements. «Continuons à être prudents, afin de maintenir le nombre de cas à un faible niveau. C'est une illusion de penser que c'est fini», a-t-elle déclaré vendredi dans l'émission De Ochtend (VRT). Mme Vlieghe a reconnu la nécessité de perspectives et affirmé que les experts travaillaient sur un calendrier avec des «propositions et des scénarios».
par
oriane.renette
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Les différents gouvernements du pays envisagent d'adopter ce vendredi un certain nombre d'assouplissements des mesures sanitaires. L'une des questions les plus importantes est de savoir si les coiffeurs seront autorisés à rouvrir leurs portes à partir du 13 février.

Le secteur des métiers de contact s'était vu promettre il y a deux semaines une réouverture si les chiffres s'amélioraient. L'équipe d'experts du Gems déconseille toujours celle-ci, malgré la baisse du nombre d'admissions à l'hôpital et de décès. Il reviendra toutefois aux politiciens de prendre la décision finale.

Offrir des perspectives, éviter les déceptions

Tout comme le virologue Steven Van Gucht, la présidente du Gems, Erika Vlieghe, s'est dite «très préoccupée» par les répercussions éventuelles de la reprise des métiers de contact non médicaux, celle-ci impliquant une nouvelle augmentation des «contacts rapprochés».

Erika Vlieghe comprend que les gens réclament une échéance, mais si une date est fixée et que la situation change, cela créera des déceptions, a-t-elle pointé. Elle souhaite néanmoins travailler avec les autres experts dans les jours à venir au sujet d'un certain nombre de «propositions et de scénarios» car, selon elle, ils pourraient permettre d'offrir des perspectives.

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