Escroqué par des hommes qui se faisaient passer pour des femmes célibataires

Un Britannique, qui venait de perdre sa mère, a perdu près de 43.000 € après avoir été victime d'une triple arnaque sur le site de rencontre Match.com, selon Metro UK.
par
Pierre
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Il y a deux ans, Andrew Marven, 26 ans, perdait sa mère et plongeait dans la dépression. Pour le pousser à garder la tête hors de l'eau, sa famille l'a encouragé à tenter les rencontres en ligne et voir de nouvelles personnes.

Mais ce n'est pas l'amour qu'il y a trouvé, mais bien des escrocs aguerris qui se sont chacun fait passer pour une femme célibataire et l'ont poussé à remettre son argent. Ces comptes lui ont envoyé des photos, l'ont contacté via WhatsApp, ainsi que Skype.

Après avoir constaté l'arnaque, il s‘est ensuite tourné vers sa banque qui lui a rétorqué qu'elle ne pouvait rien faire étant donné que c'était lui-même qui avait effectué toutes les transactions.

"Je me sens déprimé et honteux", a expliqué Andrew à Metro UK. "J'étais un peu désespéré, je suppose, car je n'avais jamais eu de relation auparavant. Ils ont gagné ma confiance et, bien sûr, ils m'ont dit qu'ils m'aimaient. J'avais environ 45.000 € sur un compte d'épargne, et je continuais à en transférer de plus en plus. Je ne sais pas trop combien il en reste, c'est un chiffre très bas."

La première 'femme' prétendait être une étudiante américaine de 25 ans nommée Audrey. Cet arnaqueur lui a pris près de 20.000 € pour l'aider à retourner aux États-Unis et ouvrir un "compte bancaire verrouillé" avec l'aide de son "avocat".

La deuxième 'femme' s'appelait Lydia, elle était censée être âgée de 28 ans et originaire du Kentucky. Elle lui a demandé de lui prêter environ 1.000 € par mois pour son "alimentation".

Le reste est parti chez 'Lucy' qui lui avait expliqué  que son "avocat" avait un bijou précieux et qu'il fallait payer ses vols, ses taxis et les frais juridiques liés à sa vente. Andrew pensait d'ailleurs avoir réellement rencontré Lucy sur Skype. Les escrocs avaient utilisé une vidéo d'une femme assise devant un ordinateur et affirmaient que le microphone ne fonctionnait pas pendant qu'ils tapaient leurs réponses.

Aujourd'hui, Andrew paie encore 227 € par mois pour le prêt qu'il a contracté et a également eu des difficultés financières au milieu de la pandémie.