« Il n'est pas question d'aller vers un assouplissement »

Le variant britannique est désormais bien présent en Belgique. Plus contagieux, il laisse présager des prochaines semaines compliquées et la perspective d'un assouplissement des mesures s'éloigne.
par
ThomasW
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Un nouveau comité de concertation est prévu ce vendredi 22 janvier. Après celui du 8 janvier, de nombreux citoyens s'attendaient que celui-ci soit synonyme d'un léger relâchement dans les mesures de lutte contre le coronavirus. Malheureusement, le variant britannique change la donne et il faut désormais plutôt s'attendre au contraire.

Le variant britannique arrive en Belgique

Ce week-end, les mauvaises nouvelles se sont enchaînées. Samedi, nous avons appris que les 2/3 des résidents d'une maison de repos dans la commune de Merkem étaient contaminés par la variante britannique du coronavirus. Ce variant plus contagieux s'est déjà propagé dans la population. Au total, une centaine de personnes ont été infectées dans cette commune de Flandre occidentale.

Dimanche soir, il existait une probabilité importante qu'une institution pour personnes déficientes à Houthulst soit également touchée. Huit résidents sont concernés ainsi que certains membres du personnel, a précisé l'Agence flamande en charge de la personne handicapée. Enfin, ce lundi matin, nous avons appris la fermeture de deux écoles dans la province d'Anvers après la découverte d'une contamination au variant britannique du coronavirus. Les enfants, le personnel et leur famille vont devoir observer une quarantaine de 10 jours.

La perspective d'un assouplissement s'éloigne

Dans le contexte actuel, les probabilités d'un assouplissement des mesures s'éloignent. « Vu la situation actuelle, il n'est pas question d'assouplissements », a déclaré le ministre de la santé Frank Vandenbroucke sur VTM. Selon le ministre, une interdiction des voyages non essentiels n'est pas à l'ordre du jour, mais il n'est pas exclu que le gouvernement "aille plus loin en décourageant et en rendant les voyages à l'étranger plus difficiles".

« Quand on voit ce qu'il s'est passé en Irlande, il faut se dire qu'en 4 à 8 semaines, un variant aussi contagieux que le variant britannique peut enflammer tout un pays », a quant à lui indiqué à Sudpresse l'infectiologue Yves Van Laethem.

Alors que le comité de concertation prévu ce vendredi 22 janvier était censé donner des perspectives aux secteurs toujours à l'arrêt à cause de la crise sanitaire, le variant britannique est en train de changer la donne. Plutôt que l'assouplissement tant attendu, c'est le contraire qui pourrait se produire...