Un expert demande d'agir sur les voyages non-essentiels

Pour maîtriser le risque pandémique actuel, il est préférable d'agir sur les voyages non-essentiels, estime le biostatisticien Geert Molenberghs (KU Leuven/UHasselt) au lendemain de la réunion du GEMS vendredi soir.
par
sebastien.paulus
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«Il y une préoccupation auprès des experts, mais on ne peut certainement pas parler de panique», selon M. Molenberghs. Le nombre de nouvelles contaminations a diminué ces derniers jours et le nombre d'hospitalisations et de décès continue à baisser. Pour continuer à faire reculer le nombre de contaminations, les voyages non-essentiels, tels que les citytrips ou les vacances plus longues, devraient être évités autant que possible, selon le scientifique.

«Pour arranger cela, il serait nécessaire de définir de manière aussi claire que possible ce que sont les voyages essentiels, et ceux qui peuvent les entreprendre. Je pense aux déplacements professionnels, à ceux pour se rendre à l'école ou aux familles recomposées établies de deux côtés d'une même frontière. Nous ne pourrons pas interdire ces voyages-là».

M. Molenberghs insiste pour dire qu'il s'agit là d'un conseil épidémiologique, mais que c'est aux autorités qu'il appartient de décider. «Les politiques doivent s'assurer que nos avis sont possibles juridiquement. J'ai toute confiance que cela peut réussir».