54 centres de vaccination prévus en Wallonie

Après avoir vacciné les résidents et les travailleurs des maisons de repos, le personnel hospitalier et le personnel de soins de première ligne, la Wallonie entamera, dans le courant du mois de mars, la vaccination des personnes de plus de 65 ans, des plus de 45 ans à risques et des travailleurs exerçant des fonctions essentielles.
par
Clement
Temps de lecture 2 min.

Pour ce faire, 54 centres de vaccinations seront mis en place. Ils serviront également pour la phase suivante - celle de la vaccination du grand public - qui est prévue à partir des mois de mai et de juin et devrait s'étaler sur tout l'été, a annoncé jeudi le ministre-président wallon, Elio Di Rupo.

Selon ce dernier, ce programme devrait permettre de vacciner 78% de la population belge. «Est-ce qu'il y aura des retards? On espère pas mais tout dépend de la disponibilité des vaccins», a-t-il toutefois indiqué.

Des centres mobiles

L'objectif premier, pour l'heure, c'est de boucler la vaccination des résidents de maisons de repos, ce qui devrait être fait à la fin de la semaine prochaine, puis des professionnels de la santé. «Ensuite, l'étape suivante, ce sera la vaccination de masse. Les gens seront convoqués dans des centres proches de leur domicile, accessible en transports en commun», a de son côté souligné la ministre wallonne de la Santé, Christie Morreale.

«Nous sommes partis sur neuf centres majeurs et sur 24 centres plus petits, en veillant à leur accessibilité et à une offre bien répartie sur le territoire. Vingt-et-un centres mobiles, avec notamment la possibilité d'utiliser une unité mobile de l'armée, sont également prévus» pour les publics les plus fragiles, a ajouté Yvon Englert, le délégué-général covid-19 pour la Wallonie.

Vaccination volontaire

«Chaque personne concernée recevra une invitation avec un lieu, une date et une heure de rendez-vous, liée à un numéro unique afin d'éviter que les gens soient convoqués plusieurs fois. Chacun aura la possibilité - en ligne sur une plateforme interfédérale ou par téléphone - de confirmer ou de décliner son rendez-vous puisque nous respectons le principe de la vaccination volontaire», a-t-il poursuivi.

«Nous avons besoin d'un système suffisamment robuste mais qui puisse en même temps s'adapter aux variations, que ce soit en cas d'accélération de la stratégie de vaccination ou de ralentissement», a encore expliqué Yvon Englert.