Une fête de 300 personnes bientôt officiellement organisée en Belgique ?
En effet, un millier de personnes avaient pu se rassembler lors d'un concert à Barcelone, à condition d'effectuer un test rapide à l'entrée et de porter le masque. Après l'événement, tous les participants avaient été scrupuleusement suivis et aucun cas de contamination n'avait été recensé.
Ce projet pilote catalan en a inspiré plus d'un au-delà des frontières espagnoles. En Belgique, l'organisateur d'événements gantois Axel Simons envisage de lancer une étude similaire.
Un test négatif, un masque et pas de bisou
«Si nous ne faisons rien, tout restera fermé ! Ceux qui veulent danser continueront de participer à des fêtes illégales », plaide ce quadragénaire dans les colonnes du quotidien flamand Het Laaste Nieuws. « Ne devrions-nous pas être en mesure de mieux gérer cela? Si c'est possible à Barcelone, pourquoi pas chez nous ? », s'interroge-t-il.
Avec son entreprise, il espère pouvoir organiser une fête le 24 avril dans une salle ventilée: « je n'admettrai que deux à trois cents personnes, et chacun devra d'abord passer un test rapide négatif », détaille-t-il. Autres conditions : « le port du masque obligatoire et pas de bisou sur la piste de danse !»
Pas encore d'autorisation
Réaliser une telle expérience en Belgique permettrait, selon Axel Simons, de donner des perspectives à un secteur qui en a grandement besoin pour organiser la saison estivale.
Pour l'heure, aucune autorisation n'a encore été accordée mais les autorités gantoises n'ont pas totalement fermé la porte.
« Sur le long terme, nous voudrons certainement faire l'expérience. Mais pas avant le feu vert des experts et des autorités », dit-on selon HLN. Or, l'efficacité des tests rapides chez les personnes en bonne santé, élément clef du projet, est actuellement contestée par l'Agence flamande de Soins et de santé.
Danser sans se soucier de la distanciation sociale, même seulement pour l'expérience, ce n'est donc malheureusement pas pour tout de suite dans notre pays.