Voici les visages des victimes de l'insurrection au Capitole

Ce mercredi, les sympathisants de Donald Trump pénétraient dans l'enceinte du Capitole et la situation échappait complètement du contrôle des forces de police et de sécurité. Le bilan faisait alors état d'au moins quatre décès. Désormais, on recense cinq victimes, voici leurs visages ainsi que les raisons pour lesquelles elles sont décédées. 
par
sebastien.paulus
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Cinq personnes sont mortes au cours de la poussée de violence imputée aux manifestants pro-Trump mercredi au Capitole à Washington, capitale fédérale américaine, selon les médias américains, dont Associated Press qui cite la police.  Le décès d'une partisane du président sortant Donald Trump, blessée par balle, avait été déjà confirmé. Ancienne militaire, Ashli Babbitt a effectué quatre déploiements avec l'armée de l'air américaine.

Son époux ne l'avait pas accompagnée à Washington pour manifester en soutien au président républicain, qui refuse de concéder sa défaite. Les images de son décès, qui ont circulé sur les réseaux sociaux, ont énormément choqué de nombreux internautes et nous ne les relaierons donc pas ici.

Désormais, on connait donc l'identité des quatre autres personnes qui ont succombé à leurs blessures, suite à diverses urgences médicales. Le premier d'entre eux n'est autre qu'un agent de la police du Capitole, Brian Sicknick, qui avait été blessé lors des affrontements au Capitole.

De fervents supporters de Trump

Les trois autres personnes décédées sont Rosanne Boyland, 34 ans, originaire de Géorgie, Kevin Greeson, 55 ans, originaire d'Alabama, et Benjamin Philips, 50 ans, originaire de Pennsylvanie. La police de Washington n'a pas communiqué les raisons de ces décès. Toutefois, le Daily Mail rapporte que la jeune femme aurait été piétinée par ses camarades trumpistes lors de cette insurrection à Washington. Kevin Greeson aurait été victime d'un arrête cardiaque, tandis que Benjamin Philipps aurait succombé à un AVC.

Ces trois militants avaient multiplié les messages virulents sur les réseaux sociaux, Greeson appelant même à la mise à mort de Barack Obama. Celui-ci a été décrit par sa famille comme un père et mari aimant, adorant la moto, sa famille et son emploi. Certaines sources officieuses parlent d'un décès accidentel causé par un tir de taser visant directement les testicules du père de famille et causant l'arrêt cardiaque. Rien ne confirme à l'heure actuelle les circonstances de ce décès.

Pour le beau-frère de Rosanne Boyland, le choc est terrible, lui qui ne voulait pas qu'elle soit mêlée à ces événements: "Nous ne voulions pas qu'elle participe. Elle croyait en Trump et ça lui a coûté la vie. Le président a incité l'événement qui a coûté la vie à quatre de ses plus fervents supporters