Deux jeunes Bruxellois reprennent une savonnerie datant de 1926

Maxime de Villenfagne et Maxime Pecsteen, tous deux Bruxellois, ont repris cette année les Savonneries Bruxelloises, une entreprise quasi centenaire. Ils entendent bien redonner un ancrage local à cette ancienne fabrique de savon de la capitale, mais aussi lui conférer une réputation internationale.
par
Marketing
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Les Savonneries Bruxelloises ont été fondées en 1926. L'entreprise, située à un jet de pierre de Tour & Taxis, emploie une dizaine de collaborateurs. Elle travaille fréquemment en sous-traitance pour d'autres marques ou entreprises, mais possède aussi sa marque propre. Actuellement, elle vend ses produits dans 20 pays répartis sur quatre continents.

Au début de cette année, deux jeunes entrepreneurs ont eu l'idée de reprendre les Savonneries Bruxelloises. Ils sont immédiatement tombés amoureux de ce fleuron de l'économie bruxelloise. La procédure de reprise a été lancée et les deux entrepreneurs ont appris les ficelles du métier.

«?Lorsque nous avons visité les Savonneries Bruxelloises, nous sommes immédiatement tombés sous le charme des ateliers de production, où nous avons été accueillis par de délicieux parfums. C'est aussi un défi unique de fabriquer du savon artisanal au 21e siècle?! Nous sommes impatients de développer la société pour qu'elle devienne une entreprise socialement engagée au rayonnement mondial?», expliquent Maxime de Villenfagne et Maxime Pecsteen.

La crise du coronavirus : une catastrophe ou un challenge??

La pandémie mondiale a été d'emblée un énorme coup dur pour les deux jeunes entrepreneurs. Si, au début, la crise du coronavirus leur mettait des bâtons dans les roues, il est apparu plus tard qu'elle offrait une occasion en or de réfléchir au futur de l'entreprise. Ces circonstances imprévues ont permis de libérer du temps pour d'autres aspects, comme la biocertification, la stratégie de communication et les

nouveaux produits.

Maxime Pecsteen et Maxime de Villenfagne veulent en tout premier lieu poursuivre la tradition de qualité et de fiabilité de la savonnerie. Ils souhaitent aussi instaurer de nouvelles valeurs, comme la durabilité. Ils y ont déjà appliqué les principes de l'économie circulaire et projettent de l'étoffer encore dans les

années à venir.

Afin d'encourager de jeunes enthousiastes à franchir le pas comme entrepreneurs,

la Ville de Bruxelles leur donne un coup de pouce. Maxime Pecsteen et Maxime de Villenfagne peuvent aussi profiter de ce soutien. «?Je suis particulièrement satisfait de la reprise des Savonneries Bruxelloises. Avec hub.brussels, nous allons accompagner cette entreprise traditionnelle et ses jeunes entrepreneurs afin de stimuler les ventes à l'étranger. Car les jeunes qui franchissent le pas et reprennent une entreprise à la riche histoire et au bel avenir illustrent parfaitement la réalité économique de Bruxelles?», a déclaré Pascal Smet, secrétaire d'État à la Région de Bruxelles-Capitale, chargé e.a. des

relations internationales.