Il est contraint de voir sa mère de 89 ans à travers une grille

par
ThomasW
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Un Écossais a dénoncé les conditions dans lesquelles il est obligé, depuis désormais neuf mois, de rendre visite à sa mère, âgée de 89 ans.

Brian Halliday habite près d'Édimbourg, en Écosse. Cette semaine, il a décidé de médiatiser et de dénoncer les conditions dans lesquelles il doit voir sa mère depuis le début de la crise sanitaire. Agnes, sa maman, est entrée dans un home au début du mois de mars, une semaine avant le confinement. Âgée de 89 ans, elle souffre de démence.

Une seule visite à l'intérieur en neuf mois

Depuis bientôt neuf mois, son fils n'a pas plus la prendre dans ses bras. En effet, depuis le mois du mars, l'établissement dans lequel elle se trouve lui a autorisé une seule visite à l'intérieur. Une visite a duré 30 minutes et qui s'est terminée dans les larmes. «Depuis, je n'ai presque pas dormi. Je n'oublierai jamais l'expression sur son visage quand ils sont venus l'emmener. Elle est tombée en larmes et les a suppliés de la laisser me faire un câlin », a expliqué Brian dans une publication sur Facebook.

"Elle me suppliait de l'aider à mettre fin à ses jours"

Le reste du temps, il a été obligé de voir sa mère à travers un grillage, comme le montre une photo publiée sur les réseaux sociaux, ou à travers une vitre de protection. Cette situation est traumatisante aussi bien pour la mère que pour son fils. « Chaque fois que je suis allé la voir, elle me suppliait de l'aider à mettre fin à ses jours », a témoigné Brian à Metro UK.

La partie visible de l'iceberg

Brian a décidé de raconter son histoire auprès d'une association qui met en lumière les situations des personnes les plus vulnérables dans les maisons de retraite durant la crise sanitaire. L'association CCFTV craint d'ailleurs que ce soit seulement la partie visible de l'iceberg et que des centaines de familles vivent des situations similaires mais ont peur de parler.

« Des familles nous disent que certaines maisons de repos ne facilitent pas les visites et gardent même les fenêtres fermées. Certains n'ont pas vu les êtres qu'ils aiment depuis six mois », a déploré Jayne Connery, fondatrice de l'association CCFTV.