De Lijn fait une croix sur son projet de navettes sans chauffeur
De Lijn a étudié la faisabilité des bus autonomes en zone urbaine, en partenariat avec les villes de Genk, Louvain, Anvers et Malines. L'initiative avait vu le jour après le lancement d'un projet de navette autonome à l'aéroport de Zaventem en 2018. L'étude a mis en avant un coût opérationnel plus bas que celui du transport conventionnel, mais l'analyse montre aussi que le marché n'a pas assez évolué ces dernières années.
Un projet plus cher que prévu
Les technologies proposées restent trop peu performantes et fiables dans des situations complexes de circulation en ville, rapporte De Lijn. Le projet coûterait donc plus que prévu et la crise du coronavirus met les budgets sous pression. "De Lijn et les villes partenaires ont donc décidé ensemble de mettre fin aux négociations entamées et de ne pas attribuer le contrat", explique la société.
Un "apprentissage très intéressant"
L'entreprise mentionne cependant un "apprentissage très intéressant" lors de la préparation du projet et des négociations. De Lijn continue en outre à examiner le transport autonome, a assuré son directeur général Roger Kesteloot, qui explique rester investi pour numériser l'offre et augmenter la part de véhicules électriques.