Testeurs volontaires du vaccin Pfizer, ils en décrivent les effets secondaires

Carrie, Bryan et Glenn : tous trois se sont portés volontaires pour participer aux essais cliniques du vaccin Pfizer/BioNTech. Interrogés par le Metro britannique, ils livrent leur expérience et font part des éventuels effets secondaires qu'ils ont subis.
par
oriane.renette
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Lundi, Pfizer et BioNTech annonçaient que leur vaccin était "efficace à 90%" contre les infections à la Covid-19. Pour en arriver à ces conclusions encourageantes, les laboratoires ont procédé à une série de tests cliniques.

Plus de 43.500 personnes ont pris part à ces essais, à travers six pays différents. Le principe est de diviser les volontaires en deux groupes : dans le premier, ils reçoivent effectivement une dose du vaccin ; dans le second, ils reçoivent un placebo. Bien entendu, aucun volontaire ne sait dans quel groupe il se trouve.

Metro UK a interrogé trois de ces volontaires qui livrent leur expérience.

 « Comme une énorme gueule de bois »

À 45 ans, Carrie dit avoir ressenti des effets secondaires tels que maux de tête, fièvre et courbatures dans tout le corps. D'après elle, ces effets se sont accentués après la deuxième injection du vaccin.

Bryan, quant à lui, estime avoir reçu un placebo. Cet ingénieur de 42 ans est plutôt sûr de lui car il n'a constaté aucune réaction immunitaire. Et malgré les injections, il a, comme l'entièreté de sa famille, attrapé le coronavirus.

Après avoir ressenti des effets secondaires, Glenn, 44 ans, est lui persuadé d'avoir bel et bien reçu une dose du vaccin potentiellement révolutionnaire. Ce Texan a comparé ces effets secondaires à « une énorme gueule de bois ».

Il a ensuite demandé un test d'anticorps à son médecin, et celui-ci est revenu positif. Sa propre réponse immunitaire lui donne toutes les raisons de croire en ce vaccin, explique-t-il. Aussi, lorsqu'il a appris les résultats des essais cliniques (« vaccin efficace à 90% »), Glenn était aux anges.

« L'un des premiers souvenirs de mon grand-père est le son des cloches lorsque la première guerre mondiale s'est terminée », confie-t-il. « C'était une guerre horrible, d'horribles choses sont arrivées et les gens étaient simplement heureux que tout cela soit fini. Je me suis dit pareil… J'ai ressenti quelque chose comme ça. Merci mon Dieu, ça va enfin se finir ! », s'enthousiasme-t-il.