Yves Van Laethem l'affirme, difficile de ne pas employer le terme de "seconde vague"

Devant les records qui se succèdent ces derniers jours, le porte-parole interfédéral Covid-19 Yves Van Laethem a indiqué qu'il était difficile de ne pas parler de seconde vague, ajoutant qu'édicter des nouvelles mesures ne suffisait plus. 
par
sebastien.paulus
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Vendredi dernier, un record de 7.030 nouvelles contaminations a été enregistré en Belgique, selon les chiffres du tableau de bord de Sciensano présentés mercredi. Entre le 4 et le 10 octobre, il y a eu en moyenne 5.057 nouvelles infections au coronavirus par jour.

Yves Van Laethem a également précisé que le cap de 200 admissions par jour a été atteint la semaine dernière. En moyenne, 152 personnes (+81% en sept jours) étaient hospitalisées chaque jour la semaine dernière, ce qui correspond à un doublement tous les huit jours.

Par ailleurs, le nombre de patients Covid-19 admis en réanimation double actuellement tous les 12 jours. "Si cette augmentation se poursuit, la capacité maximale de 2.000 lits en soins intensifs pourrait être atteinte mi-novembre. Il faut éviter cette situation", a averti le porte-parole.

La Belgique oscille "entre des nuances de rouge et rouge foncé, avec les plus fortes hausses en Wallonie, dont le Brabant wallon où les chiffres doublent tous les cinq jours", a-t-il indiqué, rappelant que "le doublement maximal prévu pour ce virus est tous les trois jours".

Des chiffres importants à Bruxelles

Les chiffres pour la Région de Bruxelles-Capitale restent "considérables" mais l'augmentation du nombre de cas y est moins rapide que dans le reste du pays. "Cela peut être le fait de mesures plus strictes, même s'il est un peu tôt pour le dire, ou d'une saturation des centres de testing", a-t-il néanmoins averti.

En outre, à Bruxelles, un test réalisé sur cinq est positif. "Nous n'avions jamais atteint ce taux jusqu'à présent", a ajouté Yves Van Laethem, pour qui "il est difficile aujourd'hui de ne pas employer le terme de 'deuxième vague'". "Édicter des mesures n'est pas suffisant, il faut les appliquer", a-t-il conclu.