300.000 marins toujours bloqués en mer à cause du coronavirus

Des grandes entreprises comme Unilever, Heineken et Procter & Gamble (P&G) appellent les autorités à offrir une solution aux dizaines de milliers de marins actuellement coincés sur des navires en raison du coronavirus. Ils ont écrit une lettre au secrétaire général des Nations unies, António Guterres.
par
ThomasW
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Quelque 300.000 marins seraient en ce moment sur des navires et ne pourraient pas débarquer en raison de la pandémie. Ils risquent d'évoluer dans des conditions de travail déplorables.

"Nous sommes à un moment crucial pour ces gens"

Les grandes entreprises, dont Carrefour et Mondelez, estiment qu'il faut intervenir car le bien-être de ces personnes est menacé après tant de mois restées en mer. "Nous sommes à un moment crucial pour ces gens", écrit Marc Engel, responsable de la distribution chez Unilever. "Il y a un risque énorme de briser la chaîne de distribution. On peut parler de travail forcé car ces marins sont coincés sur ces embarcations. C'est une question de droits humains", ajoute M. Engel.

Une situation complexe

Les entreprises estiment qu'il faut pouvoir tester ces membres d'équipage au coronavirus afin de garantir la sécurité. Il faut en outre veiller à ce que chacun d'entre eux puisse être remplacé, peut-être en déviant les itinéraires par des ports qui peuvent accueillir les marins dans des conditions correctes. Le paiement des heures supplémentaires doit enfin être effectué.