Les négociateurs de la Vivaldi accélèrent la cadence pour trouver un accord

Les négociateurs des sept partis qui s'attèlent à former un nouveau gouvernement fédéral se réunissent ce vendredi pour le deuxième jour consécutif autour de la même table. Un week-end chargé les attend dans le but de permettre la nomination d'un formateur lundi par le Roi.
par
sebastien.paulus
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La contamination au coronavirus de l'un des préformateurs, le libéral flamand Egbert Lachaert, avait ralenti le processus de formation. La Vivaldi avait alors dû renoncer à son objectif de faire nommer un formateur vendredi dernier.

L'ensemble des autres présidents de partis et de leurs proches collaborateurs (appelés aussi "sherpas") ayant été testés une deuxième fois négatifs, les discussions ont pu reprendre jeudi en présentiel. Cette première rencontre s'est déroulée en même temps que la séance plénière de la Chambre.

Les libéraux, les socialistes, les écologistes et les chrétiens-démocrates flamands du CD&V y ont à la fois accordé une brève prolongation au gouvernement Wilmès et voté une motion d'ordre prévoyant l'inscription de la déclaration gouvernementale du nouvel exécutif à l'ordre du jour de la séance plénière du 1er octobre. Il s'agissait là du premier acte parlementaire de ce qui doit constituer la future majorité.

Rendez-vous lundi chez le roi 

Les préformateurs Egbert Lachaert (Open Vld) et Conner Rousseau (sp.a) sont attendus lundi chez le roi Philippe pour rendre leur rapport final. L'intention des partis de la Vivaldi est que le souverain nomme un formateur, appelé à devenir Premier ministre.

Pour l'instant, aucun accord n'a pu être trouvé entre les sept partis sur la personnalité qui dirigera le futur exécutif. Quatre noms reviennent avec insistance : Alexander De Croo (Open Vld), Koen Geens (CD&V), Paul Magnette (PS) et Sophie Wilmès (MR). La discrétion est toutefois de mise dans les états-majors des partis.

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