Coucher avec la fille la plus pauvre: le pari stupide de jeunes étudiants

Une enquête est en cours sur le campus de l'Université de Durham. Des messages interceptés témoignent de la volonté d'étudiants de première année de lancer un défi pour le moins choquant: coucher avec la fille la plus pauvre possible.
par
Camille
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Des conversations du groupe Whatsapp d'un « boys club » ont été dévoilées sur Facebook. Elles ont mené à l'ouverture d'une enquête, alors que des étudiants de première année y parlent de viol et de challenges dégradants. Le site d'informations étudiant The Tab affirme qu'il a pu lire des captures d'écran d'un chat qui regrettait que: «L'université de Durham, ce n'est plus ce que c'était, depuis qu'un étudiant a été accusé de viol il y a quelques années.» L'un des membres de la conversation met en garde d'éventuels mouchards, en rappelant: «Première règle concernant Boys Club… Vous ne parlez pas du Boys Club».

Une autre conversation, nommée Durham Boys Making All The Noise, a également révélé le challenge de trouver la fille la plus «pauvre» du campus avec qui avoir des relations sexuelles. Certains de ces propos ont été relayés sur le groupe «Entendu à Durham Uni». Des étudiants ont alors exigé que les responsables universitaires prennent des mesures immédiates.

 

 

 

Promesses de sanctions

En réponse, l'université de Durham a déclaré qu'elle était au courant de ces «commentaires absolument odieux», qu'elle qualifie de «tout à fait inacceptables» et qui violent les valeurs défendues par la communauté universitaire. L'université a lancé une enquête, et exhorte toute personne touchée par ces messages à contacter l'assistance sociale.

Le vice-chancelier de l'université, Jeremy Cook, a également promis d'agir: «Nous avons lancé une enquête immédiate de la part de notre équipe disciplinaire dès que nous avons été mis au courant de ces publications sur les réseaux sociaux. Si ces messages sont jugés authentiques et imputables, nous prendrons des mesures pour nous assurer que les personnes impliquées n'aient pas leur place à l'université de Durham».