Les voyageurs de retour de zone rouge seront davantage suivis dès ce vendredi

Le service de traçage des contacts pourra, à partir de ce vendredi, appeler les touristes revenant d'une zone rouge qui ne sont pas allés se faire tester. Leurs coordonnées seront enregistrées dans la base de données du centre d'appels dès leur retour, ont indiqué l'Agence flamande pour les soins et la santé et le porte-parole tracing manuel pour la Wallonie, Pierre Cools.
par
oriane.renette
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Toute personne revenant d'une zone rouge doit se faire tester et se mettre en quarantaine pendant 14 jours. Or, en Flandre, le mois dernier, il s'est avéré que la moitié des individus concernés n'avait pas suivi ces mesures obligatoires. En Région bruxelloise, selon un rapport de la Commission communautaire commune (Cocom), les chiffres des voyageurs qui se faisaient tester après leur retour d'une zone rouge sont, quant à eux, passés de moins de 50% à 71% au cours des deux dernières semaines. Globalement, 66% des voyageurs revenant de zones rouges ont fait un test, selon Sciensano.

Appelés par les équipes du tracing

Les vacanciers reçoivent, sur base du document PLF (Passenger Locator Form) des Affaires étrangères, un SMS contenant un code CPC (Corona Test Prescription Code) leur rappelant qu'ils doivent se faire tester. Mais il n'y avait pas de suivi ultérieur de la part des personnes chargées du traçage des contacts.

Une solution est désormais en place depuis ce 4 septembre. Les vacanciers de zones rouges reçoivent toujours un SMS leur indiquant qu'ils doivent aller faire un test et respecter une quarantaine. Mais les fichiers de retours de vacances sont à présent intégrés de manière dynamique à la plateforme de contact tracing. Ainsi, chaque jour, des agents de call center reçoivent des listes de personnes de retour de vacances à contacter. Si elles n'ont pas été faire de test, le service de traçage les appellera. Et dans le cas où elles ne répondent pas dans les 48h, des agents de terrain pourront éventuellement être mobilisés pour se rendre chez elles, afin de pouvoir répertorier leurs contacts et leur donner les recommandations habituelles, a expliqué M. Cools.