En France, et en Fédération Wallonie-Bruxelles également, des fonds de soutien à destination du secteur littéraire, en difficulté avec la crise sanitaire, ont été annoncés. Chez nous, le gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles a prévu une aide transversale d'1,91 million. «C'est là une mesure nécessaire, mais pas suffisante. Le secteur du livre mérite mieux», avait réagi fin mai par communiqué la Scam/Maison des Auteurs qui déplorait par ailleurs l'abandon de la mesure 'chèque-livre'. «En plus de permettre une relance du secteur, en remettant le grand public en contact avec les auteurs et autrices, les éditeurs et les libraires, la mesure constituait un levier pour l'accès à la lecture et à la culture pour celles et ceux qui en sont privé.e.s, plus durement encore avec la crise actuelle», avait-elle souligné. C'est un coup dur pour le secteur.
Cette rentrée littéraire est donc, encore plus que les autres années, très attendue par le monde littéraire. Ce qui explique sûrement que beaucoup de maisons d'édition françaises ont décidé de ne pas trop réduire leur offre, bien que certaines ont misé avant tout sur les best-sellers assurés, au détriment des premiers romans notamment (les premiers romans passent de 82 l'an dernier à 65 cette année). Les éditions Stock, par exemple, n'ont sacrifié aucun des titres de leur rentrée. Son PDG, Manuel Carcassonne, fait le pari que l'offre culturelle sera concentrée sur les livres, et moins sur le théâtre et le cinéma, peut-on lire sur le site de France Inter. Une bonne nouvelle, pour nous, lecteurs!
Quoi qu'il en soit, cette rentrée littéraire est sans aucun doute l'occasion de marquer notre soutien à la littérature en se ruant dans nos librairies. Alors, qu'attendons-nous?