La pression monte pour un retour sur le lieu de travail

Depuis le mois de mai, de plus en plus de personnes retournent sur leur lieu de travail, à l'exception d'une légère rupture de tendance en province d'Anvers à la suite des mesures spécifiques qui y ont été prises.
par
Pierre
Temps de lecture 2 min.

Selon le 17e volet de la "grande étude corona" menée auprès de 30.000 personnes par l'Université d'Anvers, en collaboration avec l'UHasselt, la KU Leuven et l'Université libre de Bruxelles (ULB), cette situation s'explique en partie par une pression du management et des cadres supérieurs qui ne cesse d'augmenter.

Cette enquête montre que les lieux de travail sont bien mieux équipés qu'auparavant et que les personnes interrogées apprécient de retrouver leur environnement professionnel.

"Nous ne devons toutefois pas oublier que le lieu de travail est un maillon important de la transmission des infections", rappellent les chercheurs. "Cela se confirme dans les chiffres: quelque 40% des personnes testées positives au Covid-19 durant l'été pensent l'avoir contracté au travail."

Une évolution positive montre que de plus en plus de personnes (80%) ne serrent pas la main ni n'embrassent des personnes ne vivant pas sous leur toit, tel que cela est recommandé.

Le nombre de contacts enregistré par adulte tend aussi à diminuer, surtout au sein du groupe des 18-35 ans. Une augmentation est par contre constatée chez les enfants ces deux dernières semaines, ceux-ci n'étant pas concernés par la règle de la bulle des cinq personnes.

Les personnes interrogées qui ont été testées positives au coronavirus ont dû attendre moins longtemps avant d'être contactées par le dispositif de traçage des contacts. Au total, 70% des personnes interrogées se montrent favorables à la mise en place d'une application mobile permettant de rendre un suivi des contacts plus efficace.