Charles Michel propose un budget européen de 1.074 milliards
Il propose aussi un fonds de réserve de 5 milliards d'euros pour les pays et les secteurs qui seront les plus touchés par les conséquences imprévisibles du Brexit, ce qui inclut potentiellement la Belgique.
Pour séduire les pays budgétairement les plus réticents (les quatre «frugaux» que sont les Pays-Bas, l'Autriche, le Danemark et la Suède), il propose de maintenir les rabais dont ces pays bénéficient sur leur contribution nationale au budget de l'UE.
Divers types de soutiens
Le financement de la relance devrait aussi être soutenu par des ressources propres comme une forme de taxe sur les plastiques non-recyclables dès 2021 et un «prélèvement» numérique dès 2023, en plus d'un mécanisme de taxe carbone aux frontières, sans exclure une extension du mécanisme de droits d'émissions de CO2 ni une taxe sur les transactions financières.
Il propose aussi d'avancer d'un an le début du remboursement du capital de l'emprunt commun que l'UE s'apprêterait à engager pour financer la relance, afin de mettre la pression sur les Vingt-sept pour concrétiser l'introduction de nouvelles ressources propres au budget de l'UE.
Cette «boîte de négociation» sera le point de départ des discussions que les chefs d'Etat et de gouvernement de l'UE entameront vendredi prochain pour la première fois en présence physique depuis l'éclatement de la crise du coronavirus.