Le tribunal s'oppose à l'Afsca et refuse l'euthanasie du chaton Lee

Le juge des référés d'Anvers s'est prononcé vendredi contre l'euthanasie du chaton péruvien Lee, que l'Agence fédérale pour la sécurité de la chaîne alimentaire (Afsca) avait requise. Cette dernière craignait que l'animal puisse être porteur de la rage.
par
sebastien.paulus
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Selena Ali, une étudiante de 23 ans propriétaire du chaton, avait été rapatriée du Pérou début avril en raison de l'épidémie de coronavirus. Elle était accompagnée de Lee, adopté dans un bar à chats de Cuzco. L'Afsca n'avait cependant pas donné son autorisation, le Pérou étant un pays considéré à haut risque pour la rage. Le chaton a été vacciné contre la rage, mais n'a pas passé suffisamment de temps en quarantaine.

Retour en Amérique du Sud ? 

Par ailleurs, l'ambassade du Pérou en Belgique a confirmé jeudi dans un courrier adressé à Denis Ducarme, ministre de tutelle de l'Agence fédérale pour la sécurité de la chaîne alimentaire (Afsca), que le chaton Lee pouvait rentrer au Pérou, ressort-il vendredi d'un communiqué de l'association de défense des animaux Gaia, qui a posté ce courrier sur son site internet. Le cabinet Ducarme a confirmé vendredi avoir reçu une réponse péruvienne et espère une réunion entre l'ambassade et l'Afsca afin de clarifier les modalités de retour du petit félin.

Fin avril, l'Afsca avait décidé que Lee devrait être euthanasié, car il n'est pas exclu que l'animal soit porteur du virus. Selena Ali s'y était opposée et avait mis le chaton à l'abri. L'Afsca avait alors porté l'affaire en référé et réclamait 5.000 € de l'heure tant que Lee ne lui était pas remis. L'agence fédérale a été déboutée vendredi par le juge.

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