Trois ados arrêtés pour s'être moqués de la mort de George Floyd

En Grande-Bretagne, trois adolescents ont été arrêtés par la police après avoir publié une vidéo dans laquelle ils rejouaient en se moquant la mort de George Floyd.
par
ThomasW
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L'affaire fait grand bruit dans les tabloïds anglais et elle suscite de nombreuses réactions sur les réseaux sociaux. La semaine dernière, trois jeunes adolescents originaires de de Gateshead, près de Newcastle, dans le nord-est de l'Angleterre, se sont amusés à rejouer, hilares, la mort tragique de George Floyd, cet homme de 46 ans décédé après que Derek Chauvin, un policier blanc, s'est agenouillé sur son cou pendant plus de huit minutes.

Une mise en scène macabre sur Snapchat

L'un des amis a publié la vidéo de cette mise en scène macabre sur le réseau social Snapchat. Rapidement, la séquence a suscité l'indignation de nombreux utilisateurs. Suite au déchaînement de haine, l'adolescent a rapidement retiré la vidéo et a désactivé son profil. Mais il l'avait publiée sur son compte personnel avec son nom et prénom et des internautes n'ont eu aucun mal à retrouver les auteurs de cette « blague ».

Menaces de mort et protection policière

Les trois adolescents ont commencé à recevoir des menaces de mort si bien que leurs familles ont été placées sous protection policière. Dimanche soir, un porte-parole de la police de Northumbria a précisé que les trois amis avaient été arrêtés.

« Nous pouvons confirmer que nous sommes en train d'enquêter sur une image partagée sur les réseaux sociaux qui montre deux hommes imitant la mort récente du citoyen américain George Floyd. Les officiers ont arrêté deux hommes de 19 ans et un autre de 18 ans suspectés d'avoir envoyé des messages pouvant causer de l'anxiété et de la souffrance », ont indiqué les autorités locales.

"Un crime de haine"

Les trois jeunes hommes ont été libérés sous caution hier. Mais la police a tenu à rassurer les personnes choquées par ces images : « Cette vidéo fait l'objet d'une enquête sérieuse et elle sera traitée comme un crime de haine ».