Le «superkern» annule deux arrêtés qui ont mis les soins de santé en colère

Le «superkern» de samedi, mêlant principaux ministres fédéraux et représentants des 10 partis ayant soutenu les pouvoirs spéciaux du gouvernement Wilmès, a entériné comme attendu le «retrait» des deux arrêtés royaux qui avaient entraîné une levée de boucliers dans le secteur des soins de santé. Deux nouveaux arrêtés royaux seront publiés pour annuler l'effet des précédents, apprend-on en milieu de journée.
par
Clement
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Face à la spectaculaire grogne des syndicats du personnel des soins de santé, qui s'était notamment manifestée quand la Première ministre avait été reçue à l'hôpital Saint-Pierre par une haie de soignants lui tournant le dos, la plupart des partis avaient exprimé ces derniers jours être en faveur du retrait des deux textes.

En cours de semaine, les syndicats avaient rencontré la ministre de la Santé publique Maggie De Block, qui avait annoncé une suspension des deux arrêtés royaux de pouvoirs spéciaux en attendant leur retrait définitif.

Des soins délégués

L'un des textes rendait possible de réquisitionner des professionnels de la santé pour résoudre d'éventuelles pénuries dans certains établissements, dans le cadre de la pandémie de Covid-19. L'autre prévoyait la possibilité de déléguer certains soins infirmiers à des professionnels n'étant pas infirmiers.

Les deux textes devaient être en vigueur jusqu'en fin d'année. A la suite de leur publication en début de mois, plusieurs syndicats avaient déposé des préavis de grève dans le secteur des soins.