PHOTOS. Garder une trace de Bruxelles confinée
"En me promenant dans les rues de notre capitale, j'ai été pris d'une sensation de vide, d'oppression. Quand on voit la Grand-Place ou la Gare Centrale, qui sont normalement fort fréquentés, entièrement inoccupées, on a le sentiment d'être dans un 'no-man's land'. Cette sensation de vide, de manque de vie est omniprésente. Le monde est à l'arrêt ", constate Eric Weytens.
A travers ses photos, il transmet cette sensation et montre Bruxelles comme on ne l'a jamais vue. "Le noir et blanc s'est naturellement imposé à moi pour garder cette 'sombritude' et le sentiment anxiogène que l'on ressent quand on parcourt la ville", explique-t-il.
Le projet connaîtra une suite avec une voire plusieurs expositions et la sortie d'un livre. Les photos seront tirées en «piezo photography», une impression à partir d'encres au charbon naturelles.