Horrifiée, une infirmière découvre sa voiture saccagée avant de se rendre à l'hôpital

La semaine dernière, une infirmière britannique qui travaille dans un quartier Covid a retrouvé sa voiture vandalisée juste avant de partir vers l'hôpital. Terrifiée, la jeune femme est désormais angoissée dès qu'elle se retrouve chez elle.
par
oriane.renette
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Pare-brise éclaté, pneus crevés et recouverte de peinture. C'est dans cet état qu'une jeune infirmière britannique a découvert sa voiture un matin, avant de se rendre à l'hôpital pour entamer sa journée de travail auprès de ses patients Covid.

À 25 ans, elle est tous les jours en première ligne dans la bataille contre le coronavirus, au Royal Derby Hospital (centre du pays).

Les patients en priorité

Face à sa voiture vandalisée, la jeune femme est terrifiée. «J'étais très affectée. Je ne savais pas quoi faire, si je devais rester à la maison ou aller travailler ».

« Je me tenais juste debout, là, devant la voiture. Finalement, j'ai pris la décision la plus rationnelle. J'ai mis les patients en premier, les patients sont les plus importants, et j'ai dû prendre les transports en commun », raconte l'infirmière au Metro UK. « Je ne pensais pas à moi. J'étais en état de choc, et inquiète. »

«Ça m'a vraiment touchée », ajoute-t-elle. « Nous devons évidemment rester professionnels, mais je ne peux pas arrêter mes émotions au travail. Cela vous distrait, et je n'en ai surtout pas besoin pour le moment, surtout pas dans un quartier de Covid-19, cela a un impact énorme ! »

Une erreur d'identité ?

«C'est juste encore plus fatigant et accablant. Je suis déjà assez stressé au travail comme ça, je voudrais juste que les gens puissent avoir du respect. »

Selon la police, l'infirmière ne serait pas visée personnellement. Cet acte de vandalisme sur son véhicule résulterait d'une erreur d'identité.

Malgré cela, depuis, elle se sent anxieuse lorsqu'elle est chez elle. Et se réveille sans cesse la nuit, avec « l'impression d'être surveillée ».

Risques sanitaires

C'est aussi un coup dur financier pour la jeune femme. « J'ai étudié pendant de nombreuses années, je commence tout juste à travailler et j'ai encore des dettes à payer. »

De plus, elle doit désormais s'exposer à de plus grands risques sanitaires, puisqu'elle est désormais obligée de recourir aux transports en commun pour se déplacer jusqu'à l'hôpital...