Pas de décision encore sur les modalités d'un retour à l'école

Les acteurs de l'enseignement francophone et plusieurs ministres du gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles, dont la ministre de l'Education, Caroline Désir (PS), ont tenu une réunion de travail afin de réfléchir aux conditions et modalités pratiques pour un retour à l'école.
par
Camille
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Aucune mesure n'a été décidée ce lundi, une nouvelle réunion étant déjà programmée mercredi à 14h30. La réunion de ce lundi a en réalité surtout permis aux acteurs de l'enseignement de rencontrer des experts membres du groupe chargé par le fédéral de préparer le déconfinement.

Au cours de cet échange, pouvoirs organisateurs, syndicats d'enseignants et les organisations de parents ont soumis une série de remarques, craintes et questions précises sur les conditions de sécurité à remplir pour assurer une rentrée à moindre risque. «Ces experts n'ont pas pu répondre à toutes nos questions aujourd'hui. Ils vont maintenant y travailler et reviendrons avec les réponses lors d'une prochaine réunion. Dans l'attente de ces réponses, rien n'a donc été décidé», confie l'un des participants.

Un retour progressif

Les interrogations ont notamment porté sur la nécessité ou non pour les enseignants et/ou les élèves de porter un masque en classe, sur le nombre maximal d'enfants à introduire dans une même local pour respecter les règles de distanciation sociale, sur la nécessité ou pas de disposer de solutions hydroalcooliques, sur le recours à d'éventuels testings pour identifier des malades asymptomatiques (et éviter ainsi le scénario de contamination qui s'est joué dans les maisons de repos), etc.

Les spécificités de chaque niveau d'enseignement ont aussi été évoquées. En effet, si les élèves du primaire ne voient principalement que leur (unique) instituteur, les élèves du secondaire, eux, ont généralement un prof par matière, ce qui inévitablement multiplie les contacts, et donc les risques de contamination.

Une chose semble toutefois déjà acquise. Ce retour à l'école ne devrait être que progressif, en visant plus spécifiquement certaines catégories d'élèves jugés prioritaires.