«Ce n'est pas le moment de flancher», exhorte le centre de crise

«Les mesures ont un impact important sur nos vies sociales, nos vies de tous les jours et ce sera d'autant plus difficile au cours du week-end. C'est peut-être difficile mais c'est maintenant qu'il faut tenir bon. On n'a pas le choix», insiste le porte-parole du centre de crise, Benoît Ramacker.
par
Camille
Temps de lecture 2 min.

Alors que le pic des contaminations au nouveau coronavirus est attendu dans les prochaines semaines, «on appelle vraiment chacun à éviter toutes les idées créatives pour essayer de ne pas respecter les règles. Ces mesures sont difficiles mais c'est la seule façon que nous avons maintenant pour garder la situation sous contrôle pour nos hôpitaux», affirme le porte-parole du centre de crise, Benoît Ramacker. «Il faut tenir bon, ce n'est pas le moment de flancher.»

Ce vendredi après-midi, le Conseil national de sécurité (CNS), présidé par la Première ministre, Sophie Wilmès, évaluera les mesures de confinement pour lutter contre la propagation du Covid-19. Il semble plus que vraisemblable qu'elles seront prolongées au-delà du 5 avril.

De sorte à informer la population le plus rapidement possible des décisions prises, les autorités communiqueront via les canaux traditionnels (le site web du centre de crise, les médias sociaux, la presse et les médias audiovisuels, etc.), mais aussi via le système Be-Alert qui permet aux autorités de diffuser un message à la population en situation d'urgence. «Si vous n'êtes pas encore inscrits, vous pouvez le faire maintenant sur le site pour recevoir les infos personnellement», conclut Benoît Ramacker.