Le prix de l'essence diminue, mais la consommation est en chute libre
Les cours du baril se sont dernièrement effondrés, en raison d'un déséquilibre entre l'offre (l'Arabie Saoudite a ouvert les vannes et s'est lancée dans une guerre des prix) et la demande, plombée par la pandémie de Covid-19.
A partir de ce jeudi, le prix maximum de l'essence 95 RON E5 à la pompe sera de 1,1650 le litre (-0,049 ), celui de l'essence 95 RON E10 de 1,1420 le litre (-0,04 ), celui de l'essence 98 RON E5 de 1,2210 le litre (-0,036 ) et celui de l'essence 98 RON E10 de 1,2050 le litre (-0,029 ).
Depuis le 1er janvier, le prix maximum de l'essence 95 s'est replié de 37,2 centimes par litre, soit un effondrement de près de 25%, selon Brafco, la Fédération belge des négociants en combustibles et carburants. Le prix maximum du diesel a suivi la même chute: -29,2 eurocents ou -18,5% depuis le début de l'année.
Une chute drastique de la demande
Mais les gérants de stations-services en ont les bras qui tombent: leurs ventes, elles aussi, s'effondrent. Les mesures de confinement pour freiner le coronavirus, et notamment le télétravail, ont plombé la consommation de carburant car moult trajets domicile-travail n'ont plus lieu d'être. «Pour les gérants de pompes, cela devient dramatique», résume Johan Mattart, de Brafco. «Dans certaines stations, on parle d'une chute des volumes de 60 à 80%». Selon Brafco, nombre de stations-services songent également à fermer leur magasin.