Une fiction sur un prétendu réseau de violeurs passionne des milliers d'étudiants

Cette saga a passionné des milliers d'étudiants en blocus depuis le 31 décembre. Avec sept épisodes, un publié chaque jour sur la page Facebook UConfessions, un étudiant, écrivain en herbe, a réussi à aborder le délicat sujet du viol dans une fiction qui a fait mouche auprès public visé.
par
sebastien.paulus
Temps de lecture 3 min.

Les lecteurs d'UConfessions, une page Facebook consacrée de près ou de loin à la vie estudiantine, ont été tenus en haleine durant une semaine, entre le 31 décembre et le 6 janvier. Un étudiant a décidé de livrer un récit abouti, finissant systématiquement par #lasuitedemain, qui a passionné les foules. Vous retrouverez tous les épisodes à la fin de cet article.

Dans ce récit à la première personne, on suit les aventures de Sarah, une Namuroise qui débarque à Louvain-la-Neuve et qui se retrouve, bien malgré elle, directement liée à une vaste affaire de viols. Son colocataire est en effet à la tête d'un réseau d'étudiants qui se font passer pour des agents de sécurité, droguent les filles pour ensuite les emmener au kot et les violer.

L'histoire, qui comprend de nombreuses références à Louvain-la-Neuve et qui n'est, malgré le sujet terriblement grave, pas dénuée d'humour, a fait mouche auprès des étudiants en blocus. Ce sont plus de 100.000 personnes qui ont été touchées par certains épisodes, dont l'épilogue a été publié lundi. On y découvre qu'il s'agissait d'une fiction de bout en bout, qui permettait toutefois d'aborder un sujet grave, à savoir le viol dans le milieu estudiantin.

Un travail de sensibilisation

"Cette année, aux 24h vélo, des informati­ons ont circulé selon lesquelles des filles avaient été droguées. A part dans certains cercles ou régionales, on n'en a presque pas entendu parler. Lou­vain-la-Neu­ve est une ville géniale, à l'ambiance unique, mais cela ne veut pas dire qu'il ne peut pas s'y passer des choses graves. Des monstres, il y en a partout", explique l'auteur.

De nombreux internautes ont félicité le jeune homme pour son travail de sensibilisation, mais d'autres ont estimé qu'il n'était pas adéquat de faire le buzz sur un sujet aussi grave que celui du viol. L'université et la police ont d'ailleurs été contactées par certains étudiants, inquiets de lire cette histoire, d'après les administrateurs de la page UConfessions.

En attendant de retourner dans vos syllabi, vous pouvez retrouver ce récit, épisode par épisode, ci-dessous: