Australie: Près d'un millier d'habitations détruites ou endommagées par le feu à ce jour

par
Belga
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Depuis le début de la saison des feux de brousse en Australie, plus de 680 maisons ont été détruites par les flammes qui ravagent de vastes zones au sud-est du pays, selon les pompiers de l'Etat de Nouvelle-Galles du Sud. Les émanations de fumée continuent de présenter un risque pour la santé des Australiens habitant à Sydney et sa périphérie où la qualité de l'air est qualifiée de médiocre voir dangereuse. Depuis le début de la saison des "bushfires", plus de 680 résidences ont été rasées, consumées par les flammes, selon un bilan des services d'incendie communiqué vendredi. A ce décompte, s'ajoutent 250 propriétés qui ont aussi été endommagées.

Vendredi, 96 foyers étaient encore répertoriés sur le littoral au sud-est de l'île-continent, dont 46 n'étaient pas maîtrisés par les près de 2.000 pompiers sur le terrain. Presque toute la région côtière de l'Etat, soit une étendue de près de 1.400 kilomètres, est soumise par conséquent à une interdiction totale d'allumer un feu.

Certains incendies se situent aux portes de Sydney, capitale de l'Etat de Nouvelle-Galles du Sud et ville la plus peuplée du pays (5 millions d'habitants). Trois d'entre eux ont désormais fusionné en un "méga feu" à 200 kilomètres nord de Sydney, qui a déjà brûlé 300.000 hectares, soit plus de la superficie du Luxembourg.

Les conséquents dégagements de fumée propagés par le vent continuent de présenter un problème sanitaire pour la population vivant dans ces régions côtières, et particulièrement dans le bassin de Sydney où ces nuages restent piégés. Les interventions des ambulances (+30%) et visites aux urgences (+25%) sont plus élevés que d'accoutumée cette semaine, rapporte l'agence de presse AAP.

La médecin Kim Loo, officiant dans un quartier est de Sydney et membre de "Docteurs pour l'Environnement Australie", a affirmé à AAP recevoir désormais des patients présentant des symptômes au niveau des conduits nasaux, des sinus et de la gorge. "J'ai reçu des patients les jours de mauvaise qualité d'air juste pour avoir respiré de hauts degrés de pollution", a-t-elle décrit. Elle compare l'effet d'inhaler l'air pollué à "fumer sans consentement" en raison des particules fines, certaines étant toxiques.

La saison des bushfires est exacerbée par les conditions extrêmes que connait la Nouvelle-Galles du Sud où sévit la sécheresse sur plus de 90% du territoire.

Source: Belga