Proximus: le plan de transformation doit être mis en œuvre, martèle De Backer

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Belga
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Le ministre des Télécommunications, Philippe De Backer, s'est mis sur la même ligne que le conseil d'administration de Proximus: le plan de modernisation de l'entreprise doit être mis en œuvre dans son intégralité car il permettra de mettre la société "à l'abri pour le futur". Bien qu'il ait été pressé par plusieurs députés d'intervenir dans le dossier puisque l'Etat dispose de représentants au conseil d'administration, le ministre s'est refusé à s'écarter des règles de "corporate governance" qu'il observe à l'égard des entreprises publiques. Il ne lui appartient pas de se substituer au conseil d'administration de Proximus ou à sa direction pour définir la stratégie que l'entreprise doit suivre et la mettre en œuvre, a-t-il expliqué.

Le conseil d'administration de Proximus a décidé vendredi à l'unanimité de lancer le plan de transformation de l'entreprise, malgré le rejet des organisations syndicales à l'issue de longues négociations.

La concertation sociale se poursuivra, a assuré M. De Backer qui a mis en avant les avancées déjà obtenues, notamment la réduction du nombre de fonctions touchées par la restructuration de 1.900 à 1.300.

Dans l'opposition, le ton était à la solidarité avec les travailleurs. "Demain, ce sera le black friday pour les travailleurs de Proximus, ces travailleurs qui ont pourtant fait de Proximus l'entreprise performante qu'elle est devenue", a dénoncé Roberto d'Amico (PTB).

"Les travailleurs de Proximus ont l'impression d'être une variable d'ajustement", a renchéri Laurence Zanchetta (PS).

DéFI a accusé le ministre et son gouvernement d'avoir provoqué ce plan de restructuration en décidant d'ouvrir le marché belge à un quatrième opérateur télécom.

"Votre obstination à faire entrer un quatrième opérateur a créé cette situation", a affirmé Sophie Rohonyi.

Source: Belga