Un seul rapport sexuel par an pour cause de trouble de l'excitation

Natalie Bricker, une ancienne assistante de soins, a été diagnostiquée comme souffrant de trouble persistant de l'excitation génitale en 2018, une maladie qui provoque de vives douleurs pelviennes chaque fois qu'elle est excitée. Elle ne peut dès lors avoir qu'un seul rapport sexuel par an avec son mari
par
Pierre
Temps de lecture 2 min.

.

Âgée de 35 ans et originaire du Delaware, aux États-Unis, Natalie Bricker évite donc d'avoir des relations sexuelles avec son mari, Robert Bricker, 38 ans, parce qu'elle souffre de spasmes musculaires atroces dans le bassin, selon Metro UK.

Cette souffrance est si aiguë qu'elle peut durer jusqu'à quatre jours, la laissant alitée et incapable de marcher. Natalie éprouve au moins une fois par jour une excitation génitale spontanée qui provoque des spasmes douloureux dans la paroi vaginale et le rectum.

Malgré la douleur, Natalie a des relations sexuelles annuelles car elle s'inquiète des conséquences de cette situation pour son mariage. Elle explique: "Chaque fois que je ressens du plaisir ou de l'excitation, mes muscles se contractent. Mon corps passe en mode combat. La douleur devient de pire en pire. Cela rend même la marche pénible. C'est difficile parce que tu te sens excitée et tu veux faire quelque chose, mais quand tu le fais, la douleur est si intense."

Natalie ne peut pas non plus se masturber car cela provoque de vives douleurs autour du clitoris, d'après Metro UK. Elle doit parfois y mettre un sac de glaçons. Mais sa principale préoccupation est sa relation avec son mari Robert. "Ma relation avec mon mari a été difficile. Parce que nous n'avons pas de rapports sexuels, j'ai souvent des doutes sur le fait qu'il me trompe ou non. C'est un homme bien, il m'a épousé en connaissant mes problèmes et les obstacles que cela impose pour le sexe."

Le couple a des relations sexuelles une ou deux fois par an, mais Natalie doit prendre quelques verres avant de continuer. Elle pense que son état de santé est dû à un accident de voiture survenu en 2002, lors duquel elle pense avoir blessé son nerf pudendal, responsable de la transmission des messages provenant des organes génitaux externes.

Depuis son diagnostic, Natalie a subi plusieurs traitements visant à la soulager de la douleur. Aujourd'hui, son état s'est un peu amélioré. Elle rêve maintenant de fonder une famille, mais sa maladie chronique a compliqué ce rêve d'enfant.