Le nombre de morts sur les routes repart à la hausse

Au cours des six premiers mois de l'année, il y a eu 306 tués sur les routes belges, soit une augmentation de 27% par rapport à la même période l'année dernière lorsque 241 personnes avaient perdu la vie.
par
Camille
Temps de lecture 2 min.

La tendance à la hausse du nombre de tués sur les routes, qui avait été initiée au premier trimestre, se poursuit après une longue période de baisses consécutives, ressort-il du dernier baromètre de la sécurité routière réalisé par l'institut Vias. «Après sept années de baisses consécutives, nous sommes retombés au niveau de 2016 (313 tués)», déplore l'institut.

Si le nombre de morts n'a quasi pas évolué à Bruxelles (de neuf à huit tués), il a par contre connu une hausse importante dans le Sud du pays (de 108 à 146 tués, soit +35%). «Il faut remonter à 2013 pour avoir un nombre plus élevé de tués sur les routes wallonnes (151)», relève Vias. En Flandre aussi, le nombre de décès est en hausse (de 124 à 152, soit +23%).

De nombreux cyclistes victimes des automobilistes

Une augmentation préoccupante du nombre de tués est constatée parmi les cyclistes. Ainsi, en Wallonie, les personnes se déplaçant à bicyclette ont payé un très lourd tribut à la route: 15 tués en 2019 alors qu'ils n'étaient que cinq en moyenne au cours du premier semestre ces dix dernières années. Bruxelles n'est pas en reste puisque le nombre d'accidents impliquant un cycliste a augmenté de 16%. «Au total, 48 cyclistes ont perdu la vie au cours du 1er semestre en Belgique, soit le nombre le plus élevé jamais atteint», s'inquiète Vias.

La situation est également alarmante pour les occupants de voiture (de 113 à 139 tués) et pour les motards (de 23 à 44 tués). En outre, le nombre de victimes mortelles dans les accidents impliquant un jeune automobiliste a, pour la première fois depuis 2015, augmenté (de 26 à 40).

Le nombre de blessés recule par contre, lui, légèrement (-3%), tout comme le nombre d'accidents avec tués ou blessés (-3%). «Ces résultats laissent apparaître une tendance très négative pour la sécurité routière», conclut Vias.