Quatre policiers tués dans une attaque au couteau à Paris

Quatre policiers sont morts à la suite de l'agression à l'arme blanche survenue à la préfecture de police de Paris, rapporte Le Parisien sur son site internet.
par
Pierre
Temps de lecture 2 min.

Un homme armé d'un couteau s'en est pris à plusieurs policiers dans l'enceinte de la préfecture de police de Paris, jeudi en milieu de journée.

Les enquêteurs explorent notamment la piste d'un conflit personne. L'assaillant, abattu dans la cour de la préfecture, travaillait à la Direction du renseignement de la préfecture de police. Il était au service informatique de la DRPP et souffrait d'un handicap.

Le périmètre autour de la préfecture de police, située dans le centre historique de la capitale, était bouclé et les secours étaient sur place. Une dizaine de voitures de pompiers étaient sur place.

Alors qu'il devait se rendre en Turquie, le ministre français de l'Intérieur Christophe Castaner a repoussé son déplacement et s'est rendu immédiatement sur place. Le procureur de Paris s'est aussi déplacé. Le Premier ministre Édouard Philippe et la maire de Paris Anne Hidalgo se sont également rendus à la préfecture de police, rejoints par le président Emmanuel Macron.

Peu avant 14h, un message d'alerte a été diffusé dans les hauts-parleurs du palais de justice de Paris, situé en face de la préfecture. "Une agression s'est produite à la préfecture de police. La situation est maîtrisée. Le secteur de la Cité reste sous surveillance", mettait en garde le message.

"Ça courait partout, ça pleurait partout", a témoigné Emery Siamandi, interprète présent à l'intérieur de la préfecture au moment de l'attaque. "J'ai entendu un tir, j'ai compris que c'était à l'intérieur", raconte-t-il. "Quelques instants après, j'ai vu des policières qui pleuraient. Elles étaient en panique".

Selon Loïc Travers, du syndicat de police Alliance, "l'auteur présumé a commencé les faits dans son bureau puis il est sorti pour continuer son agression, dans d'autres endroits que la préfecture". "Employé modèle, sans histoire", selon le syndicaliste interrogé sur BFMTV, l'agresseur avait "plus de 20 ans de maison".