Une perquisition chez Dominique Leroy

Plusieurs perquisitions ont eu lieu ce jeudi en lien avec une instruction judiciaire ciblant la CEO de Proximus en partance Dominique Leroy, a indiqué en fin de journée la porte-parole du parquet de Bruxelles Stéphanie Lagasse, confirmant une information lancée jeudi par l'hebdomadaire Knack.
par
Pierre
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Cette instruction est liée au délit d'initié dont Dominique Leroy est soupçonnée, selon des sources judiciaires. Le 1er août, elle avait vendu 10.840 actions Proximus au prix de 26,32 € l'action, pour un montant total de 285.342,40 €. Le gendarme boursier, la FSMA, s'était alors penché sur cette transaction pour déterminer s'il n'était pas question d'un éventuel délit d'initié.

La CEO avait assuré que son départ n'était lié à cette suspicion de délit d'initié. Elle quittera ses fonctions ce vendredi.

Knack avait avancé qu'une perquisition avait ciblé son domicile personnel. Proximus a de son côté confirmé qu'une perquisition a eu lieu dans le bureau de Dominique Leroy. Stéphanie Lagasse se limite à indiquer que plusieurs perquisitions ont été ordonnées dans le cadre de cette instruction judiciaire ciblant la CEO en partance.

Dominique Leroy a annoncé son départ de l'opérateur Proximus voici deux semaines pour KPN. Initialement, elle devait rester chez Proximus jusqu'au 1er décembre.

Finalement, le conseil d'administration a décidé que Dominique Leroy quitterait ses fonctions le 20 septembre. Après avoir annoncé son départ, il est apparu que Dominique Leroy avait vendu un paquet d'actions Proximus un mois plus tôt.