Un "vampire" identifié grâce à son ADN
On disait de lui qu'il aimait boire le sang et qu'il hantait ses proches même après sa mort. Mais le vampire en question était juste un fermier de 55 ans, du nom de John Barber, et qui serait probablement mort de la tuberculose.
Sa tombe, découverte en 1994 en pleine campagne, ne laissait aucun doute sur la réputation qui le suivait de son vivant. La famille du 'vampire' aurait tenté de brûler son coeur, mais sans succès, puisqu'on l'a retrouvé en état de décomposition. Son corps a ensuite été placé en forme de croix, sa tombe a été entourée de pierre, tandis que l'inscription 'JB 55' a ensuite été formée avec des punaises en laiton.
La peur des vampires était très présente en Nouvelle-Angleterre au début du 19e siècle. C'est à eux que l'on devait, disait-on à l'époque, les ravages de la tuberculose, une maladie mortelle extrêmement contagieuse.
Ils étaient donc tués une deuxième fois lors d'"exhumations thérapeutiques". "Les familles mouraient, n'avaient aucun moyen d'arrêter la maladie et se disaient que ces rites pourraient arrêter les morts Ils étaient désespérés", a expliqué l'archéologue analyse Nicholas F. Bellantoni. Les gens pensaient en effet que certains morts de tuberculose pouvaient quitter leur tombe pour venir boire le sang des vivants pendant la nuit.