Booba revient sur sa bagarre avec Kaaris : à refaire « ce serait encore plus violent »

Fusillade sur son tournage, clashs, octogone contre Kaaris, prison … le rappeur s'est livré dans une interview accordée à Brut. Les pieds sur terre, Booba ne regrette rien et assume chacun de ses choix.
par
oriane.renette
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Dans un long entretien accordé à Brut, le Duc de Boulogne s'est livré sur les clashs en série, menés pour « défendre son trône ». Le dernier et le plus médiatisé est sans conteste celui avec le rappeur Kaaris. « C'est un peu père-fils. C'est moi qui l'ai fait de toutes pièces. Il se retourne contre son père donc je dois le corriger », explique Booba.

Sa bagarre avec Kaaris à l'aéroport d'Orly de l'année dernière, il l'assume totalement. « Si je pouvais revenir en arrière et que je croisais Kaaris à Orly, je ferais la même chose mais en mieux", assure-t-il. En mieux? "Ce serait encore plus violent. Mais je ne changerai pas, je ne regrette pas du tout".

Cette bagarre l'a conduit en prison. Un passage, lui aussi assumé. « La prison c'est horrible, je ne le souhaite à personne. C'est la petite mort... Mais l'été dernier, j'étais en prison, j'en fais pas tout un fromage, j'assume. Je me suis battu dans un aéroport, je suis allé en prison. Je ressors, la vie continue, je ne suis pas en train de pleurer ».

L'octogone aura bien lieu

Prochaine étape du clash contre Kaaris, le combat de MMA sensé opposer les deux rappeurs. « Le combat est toujours d'actualité », maintient Booba. Il devrait avoir lieu le 30 novembre en Suisse. Le rappeur s'entraîne d'ailleurs deux fois par jour et s'est mis au régime pour préparer cet octogone.

Si le Duc tient à cet affrontement, c'est d'abord « parce qu'il y a beaucoup d'argent en jeu », mais aussi parce qu'il a « envie de lui casser la bouche ».

« Je n'ai pas le droit de perdre. Parce que c'est le clash des Titans. Celui qui perd, il perd. C'est Mohamed Ali contre Frasier au Congo, un peu. Si je gagne l'octogone, derrière je vends mes crottes de nez. Si je perds, je ne les vends pas, elles vont rester dans mon mouchoir ».

« Les risques du métier »

B2O est aussi revenu sur la fusillade qui a éclaté sur le tournage de l'un de ses clips cet été. « Le plus important, c'était que mon ami aille bien », déclare d'emblée le rappeur. Quant à savoir qui en est l'auteur, il reste vague. « Ça peut être plein de gens, ça peut être beaucoup d'ennemis. C'est les risques du métier ».

Allant de clash en clash avec d'autres rappeurs, il admet que cela pourrait mal finir. « Ce n'est pas ce qu'on cherche, mais c'est le jeu. La mort c'est une éventualité ».

Pour Booba, ces clashs sont « sans retour possible ».  Mais il n'en a jamais démarré aucun, soutient-il. « Je suis dans le game depuis 20 ans, peu de gens durent aussi longtemps dans mon métier ».

L'interview de 17 minutes, dévoilé par Brut devrait avoir une suite diffusée dans les prochains jours.